Voilà, c’est fini…

Dernier jour de bus jaune, dernier plateau repas, derniers « hugs » les larmes aux yeux. Les filles partent à reculons, elles le savaient mais c’est toujours dur, tant d’efforts, de liens créés, de souvenirs pour se retrouver face à des valises toujours trop petites. Le tri insupportable, la poubelle qui dévore des heures de travail, des cadeaux, des robes de princesses… L’armée du salut qui emporte les bureaux sur lesquels elles ont trimé, rêvé, dessiné…

Et ce soir comme un feu d’artifice Maëlle qui part à la « Prom » le bal de fin d’année pour ceux qui quittent la Middle School, la robe attend depuis un mois dans la penderie.. Joanne, elle, sera à une « Sweet Sixteen » version Manga et thé dans l’herbe,- sauf qu’il pleut depuis ce matin!!- On amènera Lou et  Emma à notre restau japonais adoucir cette dernière soirée.

Heureusement, ce second voyage a réduit les distances, on aura moins peur de revenir pour des vacances, une occasion. Et puis, des paillettes dans les yeux, ils rêvent tant de cette Europe que,  c’est  promis, ils viendront aussi marcher sur nos plages. Certains même dès ce mois d’Août!

Mon vieil ordi acheté ici il y a six ans vient de rendre l’âme, les filles lui disent au revoir à lui aussi.

Voilà c’est fini..

Mais demain une autre aventure commence,   cinq semaines de camping à Hawaii, un aperçu du paradis parait-il, faut aller vérifier !!

Et puis les premières retrouvailles : papi, mamie, Elise, Thomas et Anna,qui nous rejoignent. Le rhum va être fruité, la guitare de Stéphane est prête, les étoiles différentes, et on aime à faire le pari qu’une cure de lagons, version Lourdes des temps modernes, va aider Lou à remarcher..

Si on a internet de temps en temps, je vous mettrai des photos et des nouvelles, sinon on vous dit à bientôt en vrai ! C’était chouette de se raconter comme ça, ça nous faisait un lien avec notre vie d’avant, notre vie de bientôt!

Bonne fin d’année scolaire à ceux qui se lèvent encore le matin, bon début d’été aux autres. Quand vous regarderez le soleil disparaître on le verra se lever, douze heures de décalage, ça s’appelle être au bout du monde…